Qui ne connaît pas Nemo, le poisson clown rendu célèbre par Disney dans le film d’animation « Le monde de Nemo ». Malheureusement, cette espèce est menacée d’extinction. En effet, l’existence de ce fabuleux poisson ne tient plus qu’à un fil. À qui la faute ? Au réchauffement climatique. Nous allons vous expliquer pourquoi.

Comment vivent les poissons clowns ?

Si vous avez déjà eu l’occasion de regarder le film d’animation sorti en 2003, vous saurez à peu près comment vivent les poissons clown. Cette espèce a un besoin vital de l’anémone de mer pour survivre. Sans cette algue, le poisson clown disparaîtrait aussitôt. C’est de lui que ce poisson tire sa superbe couleur orange. Mais ce n’est pas tout : cette algue lui sert aussi d’abri, surtout lors de la reproduction.

Or, le réchauffement climatique qui entraîne aussi la montée de la température de l’eau des mers et des océans menace de faire disparaître purement et simplement ce magnifique petit poisson. L’explication est toute simple : à cause de cette hausse de température, près de la moitié des anémones de mer ont blanchi. Et selon les scientifiques, ce blanchissement des algues a provoqué un état de stress chez ces petits poissons très fragiles.

L’exemple le plus notable de cette menace a été observé en 2016, suite au passage d’El Nino. Les scientifiques ont observé une diminution significative du nombre de bébés poisson clown, dû à la baisse de production des œufs. Fort heureusement, ce phénomène n’a pas perduré au point de provoquer l’extinction de l’espèce. Mais force est de constater que les conséquences sont bien réelles.

Quelle solution adopter pour préserver l’existence des poissons clowns ?

Face à cette menace, les scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme et ont incité les responsables à prendre les dispositions nécessaires pour renverser la tendance. Mais jusqu’ici, aucune solution concrète n’a été proposée. Mais en attendant, les scientifiques ne baissent pas les bras et essaient déjà de trouver une solution, de leur côté. Les faits observés les rendent un peu optimistes. En effet, comme nous l’avons évoqué un peu plus tôt, seule la moitié des algues a blanchi. Donc, en ce moment, ils cherchent à comprendre comment l’autre moitié des algues a résisté à la hausse de température et à la vague de blanchiment. S’ils trouvent la réponse à cette question, ce serait déjà un bon début. Cela leur permettrait peut-être de trouver une solution durable.

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