Parmi les nombreuses espèces menacées d’extinction, l’ours polaire fait partie de celles qui sont les plus en danger. La faute à un phénomène bien connu de tous, le réchauffement climatique. Quels sont les impacts de ce fléau sur cette espèce ? Quel avenir pour l’ours polaire ?
Ce sont les questions auxquelles nous allons essayer de répondre.
Les ours polaires : victimes du réchauffement climatique
Vous avez sûrement vu la vidéo mise en ligne par National Geographic, qui montrait un ours polaire agonisant, cherchant de quoi manger sur une terre sans glace. En tout cas, l’image a été vue plusieurs millions de fois en une semaine. Elle a été filmée par des membres d’une ONG des défenses de l’océan qui s’appelle Sea Legacy. La scène s’est déroulée sur l’île de Baffin, un territoire arctique qui se trouve au nord-est du Canada. Cette vidéo met en scène un ours polaire vidé de sa réserve de graisse, souffrant d’atrophie musculaire, paraissant très faible et promis à une mort lente et douloureuse. Le plus tragique dans tout cela, c’est que l’animal n’était pas vieux. C’était un jeune mâle.
La vidéo ne le montre pas, mais ceux qui l’ont prise en sont persuadés : l’animal a sûrement succombé quelques heures ou tout au plus quelques jours plus tard.
Le principal responsable des malheurs des ours polaires est le réchauffement climatique. Ce phénomène réduit l’endroit où l’animal peut s’installer. En effet, les étendues glacées, habitats de prédilection de ces animaux, disparaissent peu à peu.
En même temps, cette diminution des étendues glacées entraîne aussi la raréfaction des phoques, la nourriture qui permet aux ours polaires d’emmagasiner suffisamment de graisse pour affronter l’hiver arctique qui est très rude.
Ce qui explique la diminution de la population d’ours polaires.
Les espèces en voie de disparition, c’est par ici.
Quel avenir pour l’ours polaire ?
D’après une étude menée par des scientifiques, la population d’ours polaires a diminué de 40 % au cours de ces deux dernières décennies. D’ailleurs, l’espèce est classée comme « Vulnérable » par les défenseurs de l’environnement. La seule solution pour éviter son extinction est de s’attaquer directement aux causes du réchauffement climatique.
Ces mêmes scientifiques ont expliqué que, d’ici la fin de ce siècle, les glaces de l’Arctique pourraient avoir complètement fondu. Il n’en sera plus alors qu’une vaste étendue de mer, en été. Cela pourrait être fatal aux ours blancs habitués à vivre dans un environnement au froid glacial.
Le plus inquiétant dans tout cela, c’est que nous les humains, étant les premiers responsables du réchauffement climatique, n’en sommes pas tous conscients ou du moins nous ne faisons pas grand chose pour remédier à cela.
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