Changer son régime alimentaire a un impact positif conséquent sur la préservation de la planète par rapport aux actions écologiques banales. Si vous avez l’habitude de trier les déchets, de consommer moins d’eau et moins d’énergie, devenez végétarien pour accélérer les choses. Découvrez les liens qui existent entre la protection de la planète et le changement d’habitude alimentaire dans cet article.
Végétarisme et protection de la planète : lutte contre les émissions de gaz à effet de serre
L’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère est la source principale du réchauffement climatique. Selon les statistiques de certaines organisations internationales, 14,5 % de gaz à effet de serre sur les 7 milliards de tonnes de CO2 par an est dû à l’élevage de bétail. Cela inclut :
– la production et le transport des aliments pour le bétail ;
– la fermentation gastrique des ruminants ;
– le stockage du lisier ;
– le transport vers l’abattoir.
Si ce rythme de consommation de viande continue, ces chiffres vont doubler d’ici 2050. En devenant végétalien ou végétarien, vous émettez ainsi 2,5 fois moins de gaz à effet de serre. En effet, la consommation d’alimentation végétale contribue à la diminution de l’impact environnemental du système d’agriculture jusqu’à 84 %.
Végétarisme et protection de la planète : protection des forêts naturelles et de la biodiversité
Pour élever les animaux destinés à la nourriture, il faut passer par la déforestation de millions d’hectares de forêts. La pratique de la monoculture de grains détruit 63 % de la forêt en Amazonie pour l’élevage de bovins. Selon la prévision, plus de 3,1 milliards d’hectares de surface exploitable peuvent être sauvés si le monde adopte le végétarisme.
Par ailleurs, plus la déforestation augmente, moins la biodiversité est conservée. Autrement dit, s’il y a moins de forêts, il y a moins d’habitats naturels pour les animaux sauvages. Le réchauffement climatique va ainsi augmenter à cause de l’accumulation des émissions de dioxyde de carbone.
Végétarisme et protection de la planète : économie d’eau
L’industrie de l’élevage et la production de viande demandent une quantité importante d’eau pour :
– la production des céréales pour la nourriture des animaux ;
– l’abreuvage des animaux ;
– le nettoyage des carcasses.
Pour vous convaincre davantage, voici le litre d’eau utilisé pour la production d’1 kg des viandes et des cultures suivantes :
– bœuf : 13 500 l ;
– poulet : 4 100 l ;
– porc : 4 600 l ;
– riz : 1 400 l ;
– blé : 1 200 l ;
– maïs : 700 l.
Autrement dit, consommer une alimentation végétale vous permet d’économiser 4 m³ d’eau pour la production de 1000 calories. Un tel gaspillage n’est donc pas nécessaire face aux difficultés à l’approvisionnement en eau potable dans plusieurs pays.
Végétarisme et protection de la planète : lutte contre la pollution d’eau et l’appauvrissement des sols
La pollution d’eau provient notamment de la pratique d’élevage intensif à cause des :
– déchets des animaux ;
– antibiotiques ;
– produits chimiques ;
– engrais ;
– pesticides pour les cultures des céréales.
Par ailleurs, la grande quantité d’ammoniac contenu dans les excréments des animaux appauvrit le sol. En effet, il s’agit d’un gaz qui génère de pluies acides. Outre la pollution des cours d’eau, celles-ci déséquilibrent l’écosystème. De plus, les nappes phréatiques sont polluées suite à la diffusion des pesticides et l’utilisation de lisier issu du bétail. D’ailleurs, plus les animaux piétinent au-dessus, plus le sol est compacté. Ainsi, l’eau a du mal à s’infiltrer dans les sols, ce qui contribue à leur stérilisation.
Conseils : pour vous aider à arrêter de consommer de la viande, réduisez la quantité dans votre assiette progressivement. Avec l’habitude, vous aurez moins envie d’en manger en la remplaçant par des produits végétaliens.