Une personne sur 10 souffre de la faim, soit près de 815 millions d’être humains dans le monde entier. Augmentation de coût des produits alimentaires, catastrophes naturelles, guerre, conflits… nombreux sont les raisons qui engendrent la malnutrition à l’échelle mondiale. Cette sous-nutrition concerne le plus les femmes et les enfants. Elle multiplie également le taux de mortalité. Dans ce cas, qu’est ce qu’il faut faire pour lutter contre l’insécurité alimentaire ?

Les causes de l’insécurité alimentaire

Il faut connaître les principales causes de l’insécurité alimentaire, afin de déterminer la profondeur et l’ampleur du problème. Cela est également nécessaire pour évaluer les objectifs déjà atteints et les travaux qu’il faut encore accomplir.

Les causes directes

Les 2 principales causes de la malnutrition sont :

    • La maladie ;
    • L’inadéquation de la ration alimentaire.

Il existe une interaction entre elles et qui engendre un cercle vicieux. En effet, une personne malnutrie ne résiste plus, ou résiste peu à la maladie. Une situation qui empire la malnutrition.

Les causes indirectes

Les causes sous-jacentes sont classées en trois catégories. Elles aboutissent à la maladie et à l’inadéquation de la ration alimentaire. Ce sont généralement :

    • L’insuffisance d’assainissement et des services de santé ;
    • La mauvaise qualité des soins donnés aux femmes et aux enfants ;
    • L’insécurité alimentaire des ménages.

Lutte contre la malnutrition : les étapes à suivre

Pour réussir à vaincre l’insécurité alimentaire, il faut impérativement mettre au point un plan et une stratégie efficace. Voici quelques étapes qui permettent de lutter contre la malnutrition :

1 -Rétablir l’économie

Pour lutter contre l’insécurité alimentaire et sauver des millions de vies, il faut redynamiser l’économie. En d’autres termes, une intervention auprès de la population concernée pour leur apporter de l’aide et de la nourriture doit être pensée.

Ainsi, il faut distribuer des produits alimentaires de base, comme les légumes, les céréales, le sucre, l’huile, lorsque les marchés ne sont plus accessibles. Il faut également leur fournir des ressources financières, car c’est le meilleur moyen de raviver l’économie.

2 – Donner des outils, des conseils et des matériels

La lutte contre la malnutrition ne se limite pas seulement à apporter de l’aide et de la nourriture. Il faut également fournir, via un soutien financier ou en nature, des services et des capitaux qui sont impératifs à la reprise des activités. En effet, la population a besoin de conseils, de semences, d’outils (pour les agriculteurs), des conseils vétérinaires et d’une recapitalisation en bétail (pour les éleveurs). Il en est de même pour les micro-entreprises, comme les charpentiers, les ventes en détail, les cuisines de rue, les maçons, etc.

3 – Faire une reconstruction durable

Pour lutter contre la faim, il faut réhabiliter les infrastructures endommagées, comme :

    • Routes de désenclavement ;
    • Magasin de stockage ;
    • Périmètres irrigués ;
    • Pharmacie vétérinaire, etc.

En outre, il faut faire la reconstruction tout en prenant en considération les risques auxquels la population peut faire face :

    • Irrégularité des pluies ;
    • Exode rural ;
    • Sols infertiles ;
    • Irrégularité des prix ;
    • Insécurité, etc.

4 – Optimiser les rendements

Pour stopper la malnutrition, il faut mettre en place des projets complémentaires et des stratégies d’adaptation, comme :

    • Promotion de pratiques ;
    • Développement de l’irrigation ;
    • Abreuvement des animaux, etc.

Cela permet d’optimiser en même temps la production de l’élevage et la production agricole.

5 – Soutenir l’augmentation des revenus

Il est important d’augmenter les revenus issus des productions. Cela doit être effectué à travers :

    • La transformation et la commercialisation ;
    • L’appui au stockage ;
    • Les activités de soutien
    • La gestion des ressources naturelles ;
    • Le développement des micro-entreprises, etc.