Le réchauffement climatique est un problème qui nous concerne tous. Afin d’endiguer ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur, chacun doit prendre ses responsabilités. La lutte contre le réchauffement climatique commence à l’échelle individuelle avant d’atteindre une dimension planétaire. Afin de contribuer à cette lutte, il nous suffit de modifier quelques-unes de nos habitudes au quotidien, en commençant par l’alimentation.

Une alimentation saine pour limiter l’émission de gaz à effet de serre

Vous ne vous en rendez pas compte, peut-être, mais notre mode d’alimentation peut aussi avoir sa part de responsabilité dans l’émission de gaz à effet de serre.

Par exemple, lorsque vous consommez des aliments venant d’autres pays ou d’une région lointaine, dites-vous bien qu’il a fallu utiliser des moyens de transport pour les acheminer jusqu’à vous. Et qui dit transport dit émission de gaz à effet de serre.

Il en est de même pour les aliments transformés. En effet, la transformation des aliments en produits dérivés par les machines (engins agroalimentaires) produit également de grandes quantités de CO2. Et c’est encore sans parler des aliments surgelés. Premièrement, ces types d’aliments sont moins bons pour la santé. Deuxièmement, leur conservation nécessite beaucoup d’énergie.

Donc, si vous êtes concerné par les cas que nous venons d’évoquer, vous pouvez changer vos habitudes alimentaires.

Pour y remédier, il faut privilégier les produits locaux, qui ne nécessitent pas d’importants moyens de transport pour parvenir auprès des consommateurs.

Par ailleurs, évitez aussi les aliments transformés. Optez plutôt pour les produits saisonniers qui sont frais et bien meilleurs pour la santé.

Les produits surgelés sont à bannir.

Outre l’acheminement, la transformation et la conservation des produits alimentaires, l’élevage contribue aussi au réchauffement climatique. En effet, une étude a montré que cette activité (l’élevage) produit plus de CO2 que le secteur du transport. Pour votre information, sachez que l’élevage, à lui seul est responsable de près de 65 % des émissions d’hémioxyde d’azote dans l’atmosphère. C’est un gaz très polluant, puisqu’il a un potentiel de réchauffement qui est 296 fois plus élevé que celui du CO2. Ce gaz est essentiellement produit par les fumiers.

En parlant des fumiers, sachez qu’ils produisent également du méthane CH4, un autre gaz à effet de serre très nocif.

Dans ce cas, la meilleure solution envisageable est de réduire notre consommation en viande.

Cependant, la partie est loin d’être gagnée, puisque actuellement, ce chiffre tend surtout vers la hausse.