Face aux défis environnementaux auxquels le monde fait face ces dernières années, presque tous les secteurs d’activité, notamment ceux industriels, s’attèlent à limiter l’émission des gaz à effet de serre. Dans l’univers de l’automobile, une question revient sans cesse depuis peu. Rénover une vielle voiture serait-elle plus bénéfique à l’environnement que l’achat d’une voiture neuve ? Cet article vous donne un élément de réponse.
Rénover une vielle voiture et fabriquer de nouvelles voitures : d’où provient la plus grosse quantité de pollution ?
C’est connu de tous. Les voitures qui sont apparues sur le marché récemment polluent bien moins que les anciens véhicules. En raison des nouvelles réglementations qui ont été établies au sujet des normes d’émissions de gaz à effet de serre, les constructeurs automobiles se sont attelés à revoir leur copie. Ils ont ainsi trouvé le moyen d’épurer quelque peu la fumée que laissent sortir les pots d’échappement.
Cependant, considérer seulement les émissions d’un groupe motopropulseur ne peut permettre de déterminer de façon exhaustive l’empreinte carbone d’une voiture. En effet, la vraie empreinte carbone est celle qui tient compte de l’énergie ainsi que de la pollution qu’engendre le fait de rénover une vielle voiture et la fabrication de la nouvelle voiture.
La fabrication d’un véhicule, à en croire l’association Transport & Environment, génère à peu près 5 tonnes de dioxyde de carbone. Cela représente les 1/4 des émissions enregistrées pendant le cycle de vie entier d’un véhicule, soit 36 000 kilomètres de rejet au pot d’échappement, et c’est une estimation pas très précise.
En outre, il ne faut pas considérer uniquement la conception des composants, mais également l’extraction ainsi que la transformation des matières premières qui ont été utilisées. Il est aussi important de noter que les aciéries, les mines et les usines pétrochimiques produisant les plastiques provoquent plusieurs émissions polluantes.
Rappelons les chiffres de Transport & Environment qui indique que 5 tonnes de CO2 sont produites pendant la fabrication d’un véhicule. Cela veut dire qu’il faudra parcourir 250.000 kilomètres pour faire oublier les émissions relatives à la production de ce dernier. Ce calcul sera exact si le nouveau véhicule rejette 20g/km de moins de dioxyde de carbone que l’ancien qu’il remplace.
De l’autre côté, la rénovation des véhicules anciens, tel que peut vous le confirmer un expert de la rénovation de voiture, souille l’environnement et consomme également de l’énergie. A cela, il faut ajouter la pollution qui émane des pièces non recyclables et des modèles usés qui sont revendus dans des pays au niveau desquels le recyclage n’est pas pratiqué.
Vieille voiture rénovée ou achat de voiture neuve : quelle est l’option à prendre ?
La conservation est assurément la bonne solution. Ainsi rénover une vielle voiture serait l’idéal. Les automobilistes de la planète devraient peut-être se résoudre à considérer que faire moins d’achat, consommer moins et user moins sont les clés pour la préservation des ressources de la planète. Dans le même temps, ils devraient prendre soin de leurs véhicules, en leur dédiant un entretien sans faille. Changer de véhicule de façon régulière tel que le suggèrent sans répit les constructeurs et le gouvernement n’est donc pas forcément une très bonne idée si l’on tient à être respectueux de l’environnement.