Le reboisement est une pratique très importance dans de nombreux domaines, comme la sylviculture et pour l’écologie. Il permet à la fois de restaurer une forêt ou une végétation, mais aussi de constituer une ressource pour les futures exploitations. Si le concept est populaire, surtout auprès des particuliers pour des questions d’ordre climatique et écologique, de nombreuses entreprises s’y lancent également. Pour une meilleure efficacité, le reboisement se fait en plusieurs étapes comprenant le prétraitement et sa réalisation proprement dite.
La planification
Un projet de reboisement vise habituellement le rendement optimal de la future exploitation. Pour ce faire, il est indispensable de le planifier. De nombreux points doivent donc être considérés, comme la nature du sol sur lequel aura lieu le reboisement.
Il est également essentiel de réaliser des relevés géologiques qui serviront à déterminer la vitesse de régénération de la végétation. Selon le résultat, il est possible de passer à l’étape suivante du projet.
Le traitement du terrain
Le traitement de sol est une étape indispensable du reboisement. Il permet aux nouveaux pouces de se développer facilement en débarrassant le sol des anciennes plantes. Ce type de traitement n’est pas systématique, mais est seulement nécessaire pour certains types de sol en vue de :
Débarrasser le sol de la végétation nuisible
Il est essentiel de débarrasser le sol des anciennes végétations, car elles peuvent empêcher les nouvelles plantes de bien se développer en accaparant l’eau et les nutriments qui leur sont destinés.
Il existe deux méthodes permettant de se débarrasser des anciennes végétations :
- Le recépage qui consiste à raser uniquement la partie émergente des plantes, et donc de conserver les racines.
- Le dessouchage qui permet d’enlever les plantes avec leurs racines.
Faciliter la plantation et assurer le développement des nouveaux plants
Une terre exempte et de végétations parasites facilite la reprise des plantes en fournissant une quantité suffisante de nutriments. Un traitement préalable du sol permet également de diminuer, d’une certaine manière, le ruissellement en modifiant la disposition des nouvelles plantations.
Le choix de l’essence de bois à planter
Pour un résultat optimal, il est indispensable de reboiser en tenant compte des caractéristiques du milieu et de choisir de ce fait l’essence la plus adaptée. Pour ce faire, on peut se renseigner, par exemple, sur les espèces qui ont peuplé un site et opter pour une simple régénération. Par ailleurs, plus l’essence est adaptée au site, plus sa croissance est rapide.
Le choix du type de plants
Le choix du type de plants semble à priori facile, mais doit être effectué selon de nombreux paramètres. En effet, il est souvent tentant de planter des plants de grandes dimensions. En effet, cela donnera plus de chances de survie au nouveau plant et nécessite moins d’entretien. Mais dans ce cas, la mise en terre sera délicate. Elle doit en effet dépendre de l’épaisseur du sol.
La mise en terre
Le moment de la mise en terre est crucial, car le bon développement de la plante en dépendra. Pour permettre aux racines de bien se développer, il est indispensable de respecter la profondeur des racines, l’endroit exact pour la plantation et la nature du sol.
Respecter l’espacement et la densité des plants est aussi indispensable. En effet, des plants trop près l’un de l’autre auront du mal à se développer du fait qu’ils doivent se partager les nutriments. La distance idéale entre deux plants dépend de leur essence et de la nature du sol.
Pour obtenir un résultat optimal, confiez vos travaux de reboisement à l’entreprise d’exploitation forestière GUILLOT THIERRY à Bromont-Lamothe.