C’est essentiellement grâce à une bonne économie que certains pays se sont développés. Depuis l’avènement de la mondialisation, la population mondiale n’a cessé de consommer encore plus. Pourtant, la majorité des moyens utilisés pour fabriquer ces produits émanent des ressources naturelles, et par conséquent pourraient entraîner d’importantes séquelles sur l’environnement. Cet article fait le point sur les principaux impacts de l’activité économique sur l’environnement.
Vers la disparition de la biodiversité ?
Il faut comprendre que le système économique fonctionne comme ceci : soit l’offre et la demande augmentent, soit elles diminuent ensemble. C’est pourquoi, la forte demande en produit des consommateurs pousse les agents économiques à produire plus.
Les premiers à en souffrir de cette situation sont les faunes et flores, dont le nombre diminue continuellement. Savez-vous que la consommation de viandes (toutes confondues) mondiale s’élevait à 323 millions de tonnes pour seulement 7,5 milliards d’habitants en 2017 ? Certains animaux ont déjà disparu ou sont devenus endémiques à cause de leur surexploitation. Ils ne sont pas uniquement consommés, mais également utilisés pour diverses raisons économiques, comme composant d’un bien, par exemple.
Néanmoins, pour éviter la disparition de ces patrimoines, les acteurs économiques œuvrant dans le secteur des produits alimentaires ont recours à l’élevage.
La seconde victime du mode de vie humaine est l’écosystème. La biodiversité qui cohabite au sein d’un environnement permet de le garder en vie. Donc, en dispensant l’écosystème des différents éléments qui le composent, on le dégrade et l’empêche de jouer son rôle de serviteur écologique.
Encourage le réchauffement climatique
Depuis ces dernières décennies, on a assisté à beaucoup de changements environnementaux. L’exemple le plus palpable est sans doute le réchauffement climatique. Devenu une préoccupation mondiale, il remet en question les systèmes économiques.
Le réchauffement climatique résulte d’une concentration considérable de CO2 dans l’atmosphère. Il s’agit avant tout d’un phénomène naturel provoqué par le mécanisme de fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, la formation de CO2 résulte également des activités humaines. La majorité des activités économiques telles que l’industrialisation et l’exploitation des énergies fossiles augmentent la quantité de gaz à effet de serre déjà présent dans l’atmosphère, ce qui a pour conséquence d’accélérer le processus de réchauffement climatique.
Bien qu’au moment présent, le réchauffement climatique n’est pas extrêmement alarmant, il risque de se concrétiser dans les années à venir. Et ce sont les générations futures qui subiront les conséquences. C’est dans cette perspective, que plusieurs pays ont élaboré des politiques économiques plus responsable pour diminuer notre empreinte écologique. D’ailleurs tout un chacun devra y mettre du sien pour préserver son environnement.
Tensions alimentaires
Vous aurez tort de penser que l’environnement concerne uniquement la Nature. Il intègre également les conditions de vie de l’Homme.
En fait, nos activités économiques créent une situation de cause à effet perverse : à cause de la hausse de consommation, nous produisons plus, et donc gaspillons plus. Cela entraînera par la suite la raréfaction des ressources. Et lorsque les ressources se font de plus en plus rare, le prix des produits augmente. Dans ce cas, seuls les pays à fort pouvoir d’achat pourront s’approvisionner et consommer aisément les produits sur le marché.
La raréfaction du capital naturel dans les pays moyens avancés et en voie de développement peut ralentir leur productivité, mais aussi impacter leur condition de vie. Par ailleurs, la famine qui touche la plupart des pays d’Afrique risque de ne pas être résolue.
Vous l’aurez compris, la raréfaction des ressources naturelles creusera encore plus les inégalités dans le monde. Et cela sera d’autant plus visible dans les années à venir suivant la hausse démographique mondiale.
Évidemment, les idées convergent encore sur l’effet de nos activités vis-à-vis de l’environnement. Pourtant, les faits précédemment cités démontrent que le système économique mondial n’est plus, voire n’a jamais été en mesure de combattre les inégalités économiques.