Les produits de la plasturgie sont présents partout dans le monde et sont fortement recherchés. Cependant, la production et la composition du plastique sont de plus en plus néfastes pour la planète toute entière. Heureusement que la France lutte contre ces objets à usage unique. Trouvez plus d’info concernant ce sujet dans cet article.

La consommation de plastique

Il est difficile d’expliquer l’ampleur de la pollution causée par le plastique, sans avoir à recourir à des chiffres. En effet, environ 1 million de bouteilles en plastique sont vendues chaque minute dans le monde entier. De plus, les humains utilisent environ 5 000 milliards de sacs en plastiques chaque année.

Cette productivité de produits en plastique a monté en flèche depuis le XXe siècle. En 1950, sa production s’arrêtait à 1,5 millions de tonnes, alors qu’en 2016, cela à dépassé largement 335 millions de tonnes.

Néanmoins, l’ONU a mentionné dans son rapport que seule une infime partie de la production plastique à usage est recyclée. En effet, cette organisation internationale estime que les 9 % des 8,3 milliards de tonnes produites par l’industrie faisaient l’objet de recyclage. À part cela, une très grande quantité (13 % pour être précis) est incinérée. Cette dernière est une solution assez écologique, car elle n’affecte pas l’air.

Les conséquences néfastes qu’apporte le plastique à l’environnement

Personne ne peut nier l’impact environnemental du plastique. En juin 2018, par exemple, on a trouvé une baleine morte en Thaïlande. Cette tragédie est sans doute liée aux dizaines de sacs en plastique qu’elle a ingéré et qui l’empêchait de se nourrir.

Vous devez savoir que l’océan, malgré lui, est très sensible à la pollution plastique. En effet, le vent ainsi que le ruissellement peuvent expliquer que la plupart des déchets issus de la plasturgie finissent toujours en mer. Cela est dû à l’inefficacité des techniques de stockage et de collecte.

La plasturgie : une menace pour l’écosystème

Des chercheurs ont découvert, à la fin des année 90, une zone d’accumulation de déchets flottants qui sont issus des déchets plastiques. Elle s’étend sur une superficie de 1,6 millions de kilomètres carré, soit une surface égale à la totalité du territoire de la Mongolie. Elle est généralement située dans le nord-est du Pacifique, et est appelée « la mer de plastique ».

À part le danger que la pollution plastique apporte pour les faunes marines, elle favorise également le transport de différents organismes invasifs. De plus, des bactéries s’agglutinent facilement sur les matières plastiques et migrent dans l’environnement. Ce sont des menaces importantes pour l’écosystème.

La paille : un déchet plastique difficile à collecter

En général, la paille est un objet en plastique d’une petite taille et très légère. De ce fait, elle peut facilement échapper à tous les circuits de collecte de déchets. Mais, plusieurs pays ne possèdent pas encore ce moyen de collecter et de recycler les résidus. Une situation qui facilite au plus haut point la filtration de ces nuisances sur les côtes et dans l’eau. D’ailleurs, les pailles représentent 4 % de l’ensemble des déchets qui sont prélevées en mer.

Ainsi, la paille est une vraie menace pour toute la faune marine, les oiseaux, les poissons, les reptiles et les mammifères. Elle peut, par exemple, boucher la narine d’une tortue de mer et l’empêcher de respirer librement.

Opter pour des pailles biodégradables

Pour éviter cette situation déplaisante, plusieurs pays tels que le Taïwan interdit l’utilisation des pailles.

Par contre, les pailles biodégradables en bambou ou même en amidon de maïs sont écologiques.