Les déchets ferreux et non-ferreux sont des détritus métalliques classifiés et réglementés en fonction de nombreux critères. Il n’est donc pas permis de s’en débarrasser comme on le souhaite et sans précaution. Découvrez dans cet article les classes et réglementations des déchets ferreux et non-ferreux.

Nature des déchets

Les métaux ferreux sont en général de fer pur d’où leur nom. On donne aussi ce même nom aux métaux faiblement alliés comme la fonte ou l’acier. Ces métaux en fin de vie et passant par le recyclage des déchets métalliques sont de qualité variable. Par contre, les métaux non-ferreux sont composés de tous les métaux en excluant évidemment le fer pur ou tout simplement les métaux ferreux. Il s’agit en général de l’aluminium, du plomb, du nickel, du chrome, etc.

Dans la classe de métaux non-ferreux, on distingue deux autres types de métaux. On parlera de métaux précieux tels que l’or, l’argent ou le platine. Dans cette même classe, on compte aussi métaux rares et semi-précieux dont le titane, le cobalt ou le molybdène et bien d’autres.

Classification des déchets

On classifie les déchets ferreux le plus souvent en 4 catégories. La première est celle des métaux issus des chutes encore appelées rebuts, de la fabrication propre à la sidérurgie. Ces métaux sont par la suite recyclés dans leur entièreté par l’usine de production elle-même.

La deuxième catégorie est celle des métaux provenant des chutes des usines de transformation. Ces métaux de qualité moyenne transitent le plus souvent par le négoce de la ferraille.

La ferraille de récupération quant à elle est constituée de l’acier ou de la fonte mis au rebut ou démolis. C’est le cas des épaves automobiles, des machines industrielles ou encore du matériel ferroviaire. La qualité de cette catégorie de métaux ferreux est très variable et dépend de l’utilisation antérieure de celle-ci.

Enfin, la dernière catégorie est celle du fer de réemploi. Il est récupéré lors de démolition de chantiers où l’on retrouve beaucoup de métaux. On l’obtient aussi lors des démontages de pont, de charpentes et même de voies ferrées. Ils proviennent donc des travaux publics et sont gérés le plus souvent par les entreprises elles-mêmes.

Les métaux non ferreux quant à eux ne possèdent pas une classification précise et représentent en général un tout. En effet, ils ne sont que l’ensemble des métaux à l’exception de ceux ferreux.

Réglementation des déchets

L’obligation tri 5 flux est l’une des premières réglementations des déchets ferreux métalliques. Elle exige le tri ainsi qu’une revalorisation par toutes les entités qui n’usent pas du service de leur collectivité. Cette réglementation prend effet seulement lorsque la production de déchets excède les 1100 litres par semaine. La gestion de ces déchets suit un certain mode de gestion.

Il s’agit de la prévention qui stipule que certains déchets d’ameublement peuvent être réutilisés par des associations et entités de l’économie sociale. On parlera ensuite des règles de stockage qui exigent que les déchets d’ameublement soient protégés des contraintes climatiques pour ne pas empêcher leur revalorisation.

Ces déchets doivent être stockés séparément en fonction de leur nature. Concernant la collecte et le transport, la collecte est gratuite dès que les déchets excédent 20 mètres cubes. Par ailleurs, les déchets doivent être transportés dans un centre de regroupement où ils seront traités et valorisés. Des services de collecte s’assurent généralement du transport.

D’après la directive n° 2004/12/CE, un recyclage de 55 % au minimum et au maximum 80 % est impératif en poids des déchets d’emballages. Cette directive en prime suggère des objectifs de valorisation et de recyclage des déchets d’emballages.