Avec les événements qui se passent actuellement, on se demande tous si les ressources naturelles que possède la Terre vont finir par manquer. Avec des lacs qui s’assèchent, des eaux polluées, un écosystème s’affaiblissant au fil du temps et une sur-croissance de la population, comment ne pas penser qu’un jour cette denrée naturelle qu’est l’eau, pourrait venir à disparaître. Dans l’article suivant, voyez quelle méthode de traitement d’eau de pluie adopter pour essayer de remédier à ce problème.

La nanofiltration ou ultrafiltration

Utilisant un procédé physico-chimique, la nano-filtration est le premier traitement domestique recommandé quand il s’agit d’eaux chlorées (eaux saumâtres, eaux coloriées, eaux de pluies, etc.). En général, elle consiste à émettre une pression moyenne de 5 à 12 bar pour filtrer l’eau à travers une petite membrane qui travaille de 2 à 2,5 bar. La membrane utilisée ici s’agit d’est une membrane organique de fibres creuses en polyéthersulfone qui assure une bonne résistance au chlore et diminue les pertes en eau. L’avantage de pratiquer cette méthode est qu’elle permet au consommateur d’éliminer facilement les impuretés dont le Carbone Organique Total ou COT, les sels ainsi que d’autres composés organiques. Mais encore, on constate un dessalement et un adoucissement partiel à chaque eau qui passe par cette technique. Sans parler du fait que cette méthode s’applique aussi pour le traitement du lait afin d’avoir du petit-lait, c’est-à-dire le lactosérum qui n’est autre que le liquide jaunâtre rempli d’un maximum de protéines et de sel minéraux.

La stérilisation par rayons UV

De base, il est toujours important de traiter à l’avance toute eau destinée à n’importe quel usage, même celle du réseau. Sachez qu’elle peut être le moyen de transport de plusieurs composants indésirables comme les bactéries, les virus ou d’autres micro-organismes comme les algues, les moisissures, les champignons, etc. Dans ce cas, la stérilisation est la meilleure des solutions à adopter. Sa conception est assez simple : il suffit d’un tuyau transparent en quartz, d’une lampe néon avec du mercure, et un coffret en acier inoxydable pour tout couvrir. L’eau à filtrer va devoir passer par le conduit transparent pour commencer. Puis, elle sera éclairée en permanence par les rayons ultraviolets ou rayons UV provenant de la lampe néon. Et pour finir, le coffret servira de capsule pour contenir et réfléchir les rayons à une longueur d’onde de 253,7 nanomètres. Ce processus met en œuvre l’élimination directe de toutes matières organiques ou non organiques sans qu’aucun produit chimique n’ait été mis en contact avec l’eau.

La potabilisation

La potabilisation est la méthode la plus complexe parmi toutes les méthodes citées précédemment. En effet, elle se fait en 2 étapes : l’évaporation et la reminéralisation. A vrai dire, ce processus n’est pas vraiment agréé dans les pays métropolitains. Il n’est généralement utilisé que dans les habitations isolées comme celles qui sont situées dans de petites îles, en pleine nature, dans des oasis, etc ; tant que la principale source d’eau est la pluie. L’évaporation comme son nom l’indique, consiste à évaporer l’eau de façon à ce qu’elle soit séparée de tout composant, c’est-à-dire minéral ou organique, pour ensuite la condenser afin qu’elle puisse redevenir de l’eau à l’état pur. Il existe un dérivé qui parvient au même résultat : l’osmose inverse. En mettant en place une membrane d’osmose eas penserntre 2 solutions aqueuses, les molécules d’eau de la solution moins concentrée iront automatiquement vers la solution la plus concentrée. Toutefois, en ajoutant une certaine pression, le phénomène change et les molécules d’eau vont dans le sens contraire, ce qui résulte en parallèle à l’évaporation.
Pourtant, un problème subsiste : si tou
s les éléments nutritifs de l’eau restent dans les dépôts durant l’évaporation ou dans les solutions concentrées durant l’osmose inversée, quels apports bénéfiques apportera-t-elle lors de sa consommation ? La réponse, rien. C’est pourquoi la reminéralisation est nécessaire pour remettre les minéraux essentiels de l’eau dans la solution potable.