La protection de l’environnement est aujourd’hui un sujet sur toutes les lèvres. Les moyens de transport sont les plus grands pollueurs à ce qu’on dit. Et les voitures diesel en font largement partie. De nombreuses mesures ont été prises pour lutter contre ce fléau, qui malheureusement, prend de plus en plus d’ampleur. L’article suivant se veut de remonter à la source du problème et d’identifier les facteurs qui ont influé sur son émergence.

L’aperçu du problème : le cas des véhicules Diesel

Principale source de pollution atmosphérique, l’utilisation du moteur Diesel est aujourd’hui décriée, mais loin d’être éradiquée. Face à des émissions polluantes de plus en plus nocives pour l’environnement, de nouvelles réglementations ont été mises en place afin de trouver des mesures concrètes. Ainsi, plusieurs questions se posent : « La régulation des moyens de locomotion est-elle la meilleure solution pour lutter contre la pollution atmosphérique ? Doit-on éradiquer la mise en circulation des véhicules Diesel ? ». Ce sont autant d’interrogations dont les réponses semblent aléatoires.

Pour trouver une explication brève à ce fléau, il faudrait remonter à la source du problème. Plusieurs pays de l’Union Européenne ont adopté une politique de taxation favorable au diesel. Les taxes Diesel ont nettement baissée, au préjudice de l’essence. Selon l’ONG Transport & Environnement, le prix du gasoil est 40 % moins cher à la pompe. Cette baisse nette du prix influe sur le comportement du consommateur et l’incite à se tourner vers une consommation plus économe, moins chère, mais plus polluante. Un autre fait amène à penser que le Diesel sera encore là pour un long moment. En effet, l’accessibilité low cost de ces motorisations attirent encore plus les acheteurs. Et les constructeurs automobilistes semblent y sentir la bonne affaire. Ils proposent aujourd’hui des véhicules à motorisation diesel, mais qui se rapprochent un peu plus d’une voiture à essence en matière de consommation et d’émission. Quid des efforts effectués pour atténuer le problème ?

Dans de tels cas, que doivent faire les conducteurs ?

L’ONG Transport & Environnement avance qu’une voiture diesel émet près de 3 tonnes de gaz carbonique de plus qu’une voiture à essence. Les faits sont là : le Diesel nuit à l’environnement. Cependant, d’une déduction faite à partir des faits existants, opter pour une voiture Diesel, c’est d’abord une question de coût. Plus accessibles en termes de prix, les motorisations Diesel ont de nombreux avantages à offrir. La consommation en carburant est d’autant plus moins chère. Choisir devient donc un vrai dilemme pour les conducteurs : basculer vers une consommation hybride (voiture électrique) ou vers l’essence ? Augmenter son budget de consommation de carburant ? C’est alors du 50/50. Une voiture électrique ne nécessite pas de carburant, mais son autonomie pose question. Un véhicule à essence, quant à lui, consomme beaucoup plus.

Aujourd’hui, bon nombre de conducteurs font recours au produit ADBlue. C’est un additif liquide disponible en vrac ou conditionné. Il est destiné pour les motorisations Diesel et leur permet de produire moins d’oxyde d’azote (Nox), l’un des gaz polluants les plus nocifs pour l’environnement. Le produit est appliqué aux échappements du véhicule, élimine les particules solides et agit par la suite sur le moteur Diesel : on parle alors de technologie SCR ou la Réduction Catalytique Sélective.

Pour des solutions plus radicales, il faut également penser à faire réviser sa voiture, et ce, régulièrement. Notez bien que plusieurs facteurs peuvent rendre votre véhicule encore plus énergivore et plus polluant : les filtres à gazole et à huile inchangés ou mal entretenus. Il en est de même pour les filtres à particules, les moteurs non révisés, etc.